Surnommée « Pays de l’éternel printemps », le Guatemala est très diversifié, tant géographiquement que démographiquement. Sur ce territoire, on retrouve la cordillère volcanique Sierra Madre, une forêt luxuriante sur la côte Caraïbe de même que de grandes plaines côté du Pacifique.
Généralement considéré comme « le cœur du monde Maya », sa population est tout aussi diversifiée que sa géographie. On y retrouve en effet plus de 20 peuples Mayas, lesquels forment environ 40% de la population totale. Un peu plus nombreux que les Mayas sont ceux que l’on appelle les Ladinos, groupe hétéroclite composé à 10% de blancs et à 45% de métis et de mayas hispanisés (ceux dont l’espagnol est la langue maternelle).
Finalement, on retrouve une population de Garifunas, un peuple issu du métissage entre des esclaves noirs évadés des plantations et des autochtones Arawak et Caraïbes qui forme 2% de la population.
La culture ladina tend vers le mode de vie occidental alors que les Mayas et les Garifunas défendent leurs traditions et leurs identités. Cela ne se fait pas sans heurts. En effet, selon l’ONU, le Guatemala est le 9e pays le plus inégalitaire au monde.
Bien que certains groupes de la société soient plus touchés que d’autres, il reste que selon un rapport du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, 83 % des Guatémaltèques vivaient en 2017 dans la pauvreté ou l’extrême pauvreté (note1). Les premiers à en être victimes sont les enfants. En 2017, 1,3 million d'entre eux ont souffert de malnutrition chronique, soit 46.3 % des enfants en bas de 5 ans.
En 2019, les Nations Unis classaient le Guatemala au 127e rang de l'indice de développement humain, sur 189.
Les besoins sont donc grands et c’est dans ce contexte qu’évoluent nos deux partenaires.
Comme bien des projets d’entraide internationale, le Grupo Icacal a commencé par un petit groupe d’amis qui se demandaient ce qu’ils pouvaient bien faire pour aider les populations des pays du Sud. Ayant appris qu’à Icacal, à l'est du Guatemala, il n’y avait pas d’école, ils ont saisi l’occasion de se mettre en action et ont organisé des levées de fonds pour y remédier. Pour leur première expérience, ils sont partis du Québec en véhicule pour se rendre à Icacal au Guatemala.
Le groupe s'est donné comme mission de favoriser l'accès à l'école primaire pour tous les enfants, particulièrement dans les villages reculés. Pour ce faire, il répond aux besoins manifestés par les villages en matière d'infrastructures scolaires. Le groupe participe donc, avec la population locale et l'appui des autorités en place, à la rénovation de petites écoles déjà existantes mais en très mauvais état, ainsi que du mobilier (pupitres, tables, chaises, tableaux).
Gagnant en expérience, le groupe s’est structuré, organisé. Il y a quelques années, le projet leur a permis de rencontrer un allié exceptionnel : Ronaldo, directeur respecté de l’école de Los Cerritos. Il faut savoir qu’au Guatemala, les professeurs n’ont pas de stabilité et changent régulièrement d’école. Les directeurs eux, restent en place plus longtemps. Ronaldo a donc développé un grand réseau de contacts avec les années, tant avec des professeurs que d’autres directeurs, ce qui facilite les démarches.
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Fondé en 2008, SuDen Entraide est une association québécoise basée dans la ville de Québec, qui participe à l'amélioration des conditions de vie de la population de Panajachel au Guatemala. Cet appui se décline sous 3 volets : la lutte à la pauvreté, le soutien en santé et le soutien aux enfants.
Le volet lutte à la pauvreté se fait grâce à près d’une quarantaine de bénévoles de l’association qui font au Québec la collecte de biens matériel en tout genre (meubles, vaisselle, vêtements, équipement médical et scolaire, etc.). Ces biens sont ensuite acheminés par conteneurs jusqu’à Panajachel, une des régions défavorisées située près du lac Atitlán, au Guatemala.
Là-bas, les partenaires guatémaltèques sont impliqués dès la réception des biens et durant tout le processus de tri et de distribution. Une partie des dons (médicaments, équipement médical et orthopédique, équipement de pompiers, etc.) est distribuée directement aux partenaires concernés. Les biens d’usage courant sont acheminés au comptoir d’entraide pour être vendus. Ce comptoir a permis la création et le maintien de 10 emplois permanents en plus de quelques emplois à temps partiel. La population locale peut y trouver des biens de première nécessité de qualité comme des chaussures, des vêtements, de la literie, de la vaisselle et des jouets à un prix modique.
Les bénéfices dégagés par les ventes du comptoir d’entraide viennent en appui aux deux autres volets, soit le soutien en santé et le soutien aux enfants. Les surplus servent donc à payer des traitements offerts à la clinique de santé Fondabiem (soins d’orthopédie aux enfants handicapés), des articles scolaires, des bourses d'études et du soutien de base aux familles (nourriture et médicaments).
Grâce aux dons du Québec, ce sont huit centres de santé, différentes écoles primaires, deux garderies et deux associations de pompiers-ambulanciers de la grande région de Panajachel et villages avoisinants qui ont reçu du soutien financier de la part de SuDen Entraide au fil des années.
Le CSI Corcovado collabore principalement au volet BOURSES D'ÉTUDES, qui permet de soutenir l'éducation de plus d'une centaine d'enfants et d'adolescents du primaire jusqu'à l'université.
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note 1: https://www.telesurtv.net/news/ONU-83--de-los-guatemaltecos-vive-en-pobr..., consulté le 11 janvier 2021
Le Burkina Faso, qui signifie "le pays des hommes intègres", est situé en Afrique de l'ouest. Plusieurs groupes ethniques forment une population de plus de 20 250 000 personnes. Les Mossi forment l'etnhie majoritaire à 56%. Il y a aussi les Peuls, les Gourounsis, les Sénoufos, les Lobis, les Bobos et les Samos.
Le français est la langue institutionnelle et de l'état. Toutefois, les langues maternelles des diverses ethnies sont toujours couramment parlées, telle que le Moré, langue des Mossi.
En 2019, les Nations Unis classaient le Burkina Faso au 182e rang de l'indice de développement humain, sur 189.
La Commune rurale de Ipelcé est située dans la province du Bazèga, à 40 Km au sud de Ouagadougou (capitale du Burkina Faso). Elle est constituée de 13 villages, dont Ipelcé (chef-lieu de la commune du même nom), et est composée d'un peu plus de 16 000 personnes.
Depuis 2013, de nombreux projets ont été réalisés en étroite collaboration avec les partenaires locaux (ÉCOLES PRIMAIRES, LYCÉE DÉPARTEMENTAL, ORPHELINAT, CENTRE DE SANTÉ, COOPÉRATIVE DES FEMMES, ASSOCIATION NOS MAMANS, ASSOCIATION AUCUNE GROSSES EN MILIEU SCOLAIRE).
Les projets sont réalisés depuis le début grâce à l'engagement des partenaires qui s'investissent dans l'élaboration, la mise en oeuvre, le suivi et l'évaluation de chaque projet. Des bénévoles se rendent sur le terrain pour faire les suivis et les rapports, et parfois participer activement à la mise en oeuvre de certaines initiatives (ex.: formation en pédagogie auprès des enseignats du Lycée).
Voici quelques exemples de projets:
- Depuis 2015, parrainage d'une centaine d'étudiantes du lycée afin de leur offrir l'accès à l'éducation et leur permettre de compléter leur parcours secondaire (uniforme, inscription, matériel)
- 2017-2019: reconstruction et agrandissement du centre de santé local
- Puits et châteaux d'eau pour le Lycée et pour la coopérative de femmes (agriculture et élevage de petits animaux)
- Appui à l'amélioration du français au Lycée et au primaire
- Aménagement de classes et électrification des écoles primaires
- Formation en couture pour les jeunes filles
- Soutien pédagogique aux enseignants au Lycée et au primaire
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1-819-797-8800 csi@csicorcovado.org