La campagne des 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes se déroule tous les ans au Québec, du 25 novembre au 6 décembre. Cette initiative s’inscrit dans une campagne internationale de 16 jours d’activisme visant à reconnaître toutes les formes de violences faites aux femmes, les dénoncer et contribuer à leur élimination. Si au Québec on observe 12 jours d’action, c’est que la campagne prend fin le 6 décembre : Journée nationale de commémoration de l’assassinat de 14 étudiantes à l’École Polytechnique de Montréal. Cette année, le slogan mis de l’avant par la coordination québécoise de la campagne est Violences systémiques, qu’on en finisse!
Pour l’occasion, le Comité québécois femmes et le développement (CQFD) de l’AQOCI vous invite à participer à une campagne de sensibilisation et d’appels à l’action sur les médias sociaux. Pour une deuxième année consécutive, la campagne est liée à la thématique annuelle de l’AQOCI qui porte cette année sur les migrations.
En cette Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, soulignons que de plus en plus de filles et de femmes sont forcées de migrer.
En 2019, 79,5 millions de personnes dans le monde ont été forcées de fuir leur foyer. Les filles non accompagnées, les femmes enceintes, cheffes de famille, handicapées ou âgées sont particulièrement vulnérables.
La vulnérabilité des filles et des femmes est renforcée par les dynamiques patriarcales qui dominent encore notre monde, et les dynamiques entourant les migrations n’y font pas exception. Les statuts d’immigration précaires – entre autres : attente d’un statut, apatride, sans-statut et travail migrant temporaire – rendent vulnérables les femmes et les filles et renforcent la dépendance envers le conjoint et/ou l’employeur. En effet, moins le statut est régularisé, plus les femmes et les filles déracinées sont susceptibles de vivre différents aspects de vulnérabilité, dont : la dépendance économique à l’égard du conjoint et/ou de l’employeur, la violence conjugale, les violences sexuelles, la violence raciste, la peur de dénoncer la violence au risque d’être déportée, la barrière de la langue, le manque de soutien familial et de réseau social, le manque d’accès aux services sociaux et juridiques, etc.
La campagne #CQFD – Ce Qu’il Faut Dénoncer, Demander et Déclarer – présente des vérités et statistiques-chocs qui témoignent de la dure réalité de certaines filles et femmes migrantes et réfugiées.
Joignez-vous à nous pour dénoncer les violences subies par les femmes : participez à la campagne sur Facebook et Twitter en partageant les vignettes CQFD #12JoursDaction #CQFD #LesMigrations
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